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jeudi 8 octobre 2015
Au moins 693 personnes sont mortes de la dengue au Brésil, une maladie tropicale transmise par un moustique, la plupart dans l'Etat de Sao Paulo (sud-est), un record depuis 1990 quand les cas ont commencé à être recensés.

"693 décès en raison de la dengue ont été confirmés (du 4 janvier au 29 août), ce qui représente une hausse de 70% par rapport à la même période en 2014, quand 407 décès avaient été notifiés", selon un communiqué du ministère de la Santé.

Cela dépasse déjà le record de décès antérieur enregistré en 2013, avec 674 morts sur toute l'année.

Au total, 1,41 million de Brésiliens ont contracté la dengue depuis Le début de l'année, ce qui équivaut à 1.979 cas pour 100.000 habitants.

L'Etat de Sao Paulo, le plus peuplé du Brésil, a enregistré à lui seul 667.500 cas de dengue, une maladie qui provoque de fortes fièvres et des douleurs articulaires et peut être mortelle sous sa forme hémorragique.

Samedi, la maire de Sao Paulo, Paulo Haddad, a promulgué une loi qui autorise les agents sanitaires à entrer de force, "dans les cas extrêmes" et en cas de refus des propriétaires, dans les maisons, pour pulvériser les lieux avec les produits qui combattent la dengue et la fièvre chikungunya.

En mai, la ville de Piracicaba, à 160 km de Sao Paulo, avait lâché 100.000 moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre la maladie.


Source © AFP


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jeudi 1 octobre 2015
Situation dans le Gard et Bouches du Rhône : Suite à la confirmation de cas autochtones d’infection à virus West Nile chez deux chevaux présentant des signes cliniques nerveux stationnés dans le Gard et les Bouches du Rhône, un autre cheval de l’élevage des Bouches-du-Rhône a présenté des symptômes nerveux et a été confirmé infecté de West Nile. 

Deux autres chevaux ne manifestant pas de symptômes cliniques issus de l’élevage du Gard infecté ont également été confirmés.

Treize autres chevaux du Gard et des Bouches du Rhône, tous localisés en zone camarguaise, ont présenté des signes nerveux entre le 31 août et le 13 septembre et ont été confirmés comme infectés par le virus West Nile (Figure 1). Un autre cas a également été confirmé dans le Var, mais ce cheval, arrivé dans l’élevage quelques jours auparavant, avant l’apparition des premiers symptômes, était originaire d’un élevage des Bouches du Rhône dans lequel un cheval a été trouvé infecté. Il est donc certain que ce cheval s’est infecté avant son arrivée dans le Var.

Nouveau cas dans l’Hérault : Un cheval a été confirmé infecté de West Nile dans l’Hérault.

Au total, au 18 septembre 2015, 20 chevaux ont été confirmés infectés par le virus West Nile. Une enquête sérologique est en cours de mise en place dans le but de connaître l’étendue de la circulation virale chez les chevaux. Les dispositifs de collecte d’oiseaux sauvages trouvés morts ont été mis en alerte dans le but d’identifier le virus dans l’avifaune.

L’infection à virus West Nile a été rapportée à plusieurs reprises dans le Sud de la France (Camargue dès les années 60, dans l’Hérault en 2000 puis dans le Var en 2003, dans les Bouches du Rhône et le Gard en 2004 et les Pyrénées-Orientales en 2006); les derniers cas d’infection à virus West Nile en Camargue remontent à 2004 chez les chevaux et à 2009-2010 chez les oiseaux sauvages (enquête sérologique dans l’avifaune).

Deux lignées du virus West Nile circulent en Europe : la lignée 1 et la lignée 2. La lignée 1 a été retrouvée ces dernières années en Espagne, au Portugal, en Italie et en France, alors que la lignée 2 est retrouvée en Italie et en Europe centrale et de l’Est. Cette année, la circulation du virus West-Nile a été mis en évidence au Portugal, en Italie, en Autriche, en Hongrie, en Roumanie et en Serbie (Voir le site de l’ECDC :http://ecdc.europa.eu/en/healthtopics/west_nile_fever/West-Nile-fever-maps/pages/index.aspx). 

Source © plateforme esa




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jeudi 10 septembre 2015
Le Mali est "en état d'alerte" après qu'un cas de poliomyélite dérivé d'une souche vaccinale a été confirmé, a annoncé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), précisant qu'il s'agissait d'un bébé de 19 mois dont la paralysie est survenue en Guinée.

"Le pays est en état d'alerte après que les autorités de Bamako, la capitale et la plus grande ville du pays, ont détecté un cas dont la date de paralysie remonte au 20 juillet 2015", explique l'OMS dans un communiqué.

Les résultats préliminaires révèlent qu'il s'agit d'un enfant de 19 mois, de nationalité guinéenne dont la paralysie est survenue en Guinée environ 7 jours avant son arrivée à Bamako pour la recherche de soins. 

Le virus détecté est génétiquement lié à une souche vaccinale (PVDV2) confirmée dans le district de Siguiri, dans la région de Kankan en Guinée en août 2014 et qui depuis plus de 2 ans circule à travers les frontières internationales sans détection. 

Le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) contient une forme atténuée du poliovirus. Quand le VPO est administré, la souche vaccinale affaiblie se réplique dans l'intestin. Mais pendant ce temps, la souche vaccinale est également excrétée et dans les zones où l'assainissement est insuffisant, ces virus vaccinaux excrétés peuvent se propager dans la communauté locale. Dans de très rares cas, le virus acquiert, par mutation, la capacité de provoquer une paralysie, devenant ce que les experts appellent appelle un poliovirus circulant dérivé d'une souche vaccinale.

Une épidémie de polio dérivée de souche vaccinale est en cours à Madagascar, et un autre cas a aussi été signalé au Nigeria, a expliqué à l'AFP Oliver Rosenbauer, porte-parole de l'OMS. C'est également la polio dérivée de souche vaccinale qui vient d'être confirmée en Ukraine.

Ce virus est différent de la polio dite "sauvage". Le continent africain a célébré à la mi-août une année sans nouveau cas recensé de poliomyélite dite "sauvage".

Le dernier cas de polio virus sauvage au Mali remonte au 11 juin 2011 à Goundam, région de Tombouctou.

D'après l'OMS, le risque de propagation du virus confirmé actuellement au Mali est "élevé". Cette maladie hautement contagieuse est incurable, invalidante et parfois mortelle.

Pour les experts de l'OMS, "l'émergence et la diffusion du PVDV2 révèlent le faible niveau d'immunité de la population contre ce virus". "La cause principale (...) réside dans les faibles taux de couverture vaccinale en Guinée", poursuivent-ils.

Des opérations d'urgence sont en train d'être organisées pour arrêter la circulation du virus. L'opération d'urgence doit comprendre au moins trois campagnes de vaccination de haute qualité pour arrêter toute propagation possible à d'autres communautés. 

Pour l'OMS, il est très important que les populations veillent à ce que tous les enfants de moins de cinq ans soient vaccinés au cours des trois passages de campagne contre la polio. Au Mali, la première campagne commencera dès cette semaine et dans les 14 jours en Guinée suivant les directives en vigueur.


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mardi 8 septembre 2015
Vous avez probablement entendu parler de l'apparition étrange d'un cratère de plus de 30 mètres de diamètre dans la péninsule de Yamal en Sibérie dernièrement. L'info à l'époque était devenue virale.

Les adjectifs les plus souvent utilisés pour décrire ces apparitions insolites sont souvent emplis de mystères: géants, mystérieux, insensés, OVNI?. 


Et les scientifiques restaient jusqu'ici totalement "déconcertés." 


Il y a désormais une théorie étayée les concernant, et les nouvelles ne sont pas bonnes.Ils peuvent être du à la libération d'importantes quantités de gaz méthane provoquées par la fonte des sols gelés de la région. 


Selon un article paru dans le magazine Nature, l'air au fond des cratères contient actuellement des concentrations anormalement élevées de méthane, jusqu'à 9,6%. C'est ce qu'a relevé Andrei Plekhanov, archéologue au Centre scientifique d'études de l'Arctique à Salekhard, en Russie. Il rappelle que l'air en contient normalement seulement que 0,000179 %  . 


Le scientifique rappelle que pendant les étés exceptionnellement chauds de 2013 et 2014 dans le Yamal les températures relevées étaient de 5 degrés Celsius plus chaudes que la moyenne .  Ici le pergélisol dégèle extrement rapidement et les terres s'effondrent, libérant le méthane qui y est emprisonné depuis des millenaires en grande quantité.


Néanmoins Plekhanov a expliqué à la revue Nature que cette première conclusion n'est que préliminaire. Il aimerait la confirmer en étudiant et mesurant le méthane contenu dans l'air piégé à l'intérieur des murs du cratère. Une telle tâche, cependant, est extrêmement difficile à réaliser. " Les parois sont en train de fondre et de tomber dans le cratère, Vous pouvez entendre le sol tomber et l'eau s'écouler vers le fond. C'est effrayant. " 


La pression du gaz souterrain a probablement augmenté sous la chaleur, jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment élevé pour repousser les couches supérieures jusqu'à leur effondrement a expliqué le géochimiste Hans-Wolfgang Hubberten de l'Institut Alfred Wegener en Allemagne, ajoutant qu'il n'a jamais vu une chose pareille. 


La fonte du pergélisol de Sibérie est une véritable bombe à retardement 


Deux cratères supplémentaires ont été récemment découvert en Sibérie, tous deux prés d'un important champ de gaz naturel. «Si une libération subite venait à toucher le champ de gaz de Bovanenkovskoye qui est à seulement 30 kilomètres d'ici, elle pourrait conduire à un grave accident. 


© Nature Alerte








Cet article accouplé à cette toute nouvelle découverte annonçant qu'un nouveau virus géant vieux de 30 000 a été extrait du pergélisol Sibérien et qu'il s'est même réveillé,  vraiment les dernières infos ne sont pas bonnes 

L'équipe de Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel, à Marseille, publie ce matin dans les PNAS (la revue de l'Académie américaine des sciences) leur dernière découverte dans le sol gelé en permanence - le pergélisol - de Sibérie. Une quatrième sorte de virus géant, d'un genre jusqu'alors totalement inconnu.

Un virus déniché dans un échantillon de sol gelé depuis 30.000 ans fourni par les collaborateurs russes de l'équipe française qui regroupe des scientifiques du Laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Aix-Marseille Université), du laboratoire Biologie à grande échelle (CEA/Inserm/Université Joseph Fourier) et du Génoscope d'Evry, le Centre national de séquençage.

Le virus, inerte depuis 30.000 ans, a été réactivé par les chercheurs et s'est multiplié à sa manière habituelle, en parasitant une amibe. Ce nouveau venu de la famille des virus géants - géants car visibles à l'aide d'un simple microscope optique en raison d'une taille égale ou supérieure à 0,5 micron - porte désormais le nom de Mollivirus sibericum. Il prouve que les virus géants ne sont ni rares, ni uniformes.

Ce virus a la forme d'une coque oblongue d'environ 0,6 micron de long et dispose d'un génome de 650.000 paires de base codant pour plus de 500 protéines. Des protéines souvent différentes de celles de Pithovirus sibericum, un autre virus géant découvert par l'équipe de Claverie. De plus, à l'opposé de Pithovirus, qui n'a besoin que des ressources du cytoplasme de son hôte cellulaire pour se Les signataires de l'articlemultiplier, Mollivirus sibericum utilise le noyau cellulaire pour se répliquer dans l'amibe ce qui le rend aussi dépendant de son hôte que la plupart des "petits" virus.

L'équipe de Jean-Michel Claverie et de Chantal Abergel, à Marseille sur le campus de Luminy, participe à la compétition mondiale dans le domaine des virus géants curieusement découvert très récemment pour la raison paradoxale que les biologistes n'imaginaient pas qu'il puisse exister des virus aussi gros et dotés d'un patrimoine génétique aussi complexe. Elle possède à son actif de nombreuses découvertes dont j'ai donné un aperçu lors d'un reportage dans leur laboratoire publié dans Libération . Elle a notamment été impliquée dans la découverte de Mimivirus, en 2003, le premier des virus géants connus. Pas mimi comme mini ou mignon, mais comme virus qui mime les microbes. A la suite de cette découverte, elle s'est lancée dans la chasse aux virus géants, d'abord dans des sédiments marins, puis dans le pergélisol Sibérien, à l'occasion d'une coopération avec des scientifiques russes.  Après la famille des Megaviridae (Mimivirus), les Pandoraviridae (découverts en 2013) et le Pithovirus (décrit en 2014), Mollivirus sibericum relève d'une quatrième famille de virus géants, infectant les amibes du genre acanthamoeba.

UNE ALERTE DE SANTÉ PUBLIQUE

Génomes de Mollivirus et Pandoravirus

Pour dresser le portrait de Mollivirus, les chercheurs n'ont pas molli et utilisé toutes les techniques à leur disposition : génomique, transcriptomique, protéomique et métagénomique. Cette analyse en profondeur a dévoilé les traits et la stratégie du virus. Elle montre que Mollivirus sibericum est proche par certaines caractéristiques de son génome des types de virus courants parmi les pathogènes humains comme les Adénovirus, les Papillomavirus, ou les Herpesvirus. De son coté, Pithovirus se multiplie dans le cytoplasme, à la façon des Poxvirus, famille à laquelle appartient le virus responsable de la variole, officiellement éradiqué. 

Ce rapprochement avec des virus pathogènes pour l'espèce humaine - ils ne sont heureusement pas tous - incite les biologistes à lancer un avertissement. 

Sous l'effet du changement climatique provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre, le dégel du pergélisol de Sibérie, du Canada et de l'Arctique va libérer des virus endormis depuis des dizaines de milliers d'années, voire plus. Mollivirus n'était présent qu'en très petite quantité dans l'échantillon de sol sibérien, et pourtant, il a pu se multiplier dès son dégel en présence d'amibes. Il serait finalement assez chanceux, comme disent les Québecois, qu'aucun d'entre eux ne soit, immédiatement ou après mutation, pathogène pour l'espèce humaine. L'équipe de Claverie a récupéré des échantillons de couches du sol sibérien formées il y a jusqu'à 1 million d'années et part à la recherche de virus encore plus anciens.


Source © sciences.blogs.liberation.fr

Scénario catastrophe d’infection

« En allant exploiter les régions arctiques on remue des couches de glaces qui n’ont pas bougé pendant des millions d’années. Tout va remonter à la surface, et vous amenez là des gens dans des zones désertiques depuis des millénaires qui vont être confinés sur des stations de forage. il  y a là effectivement tous les ingrédients d’un scénario catastrophe d’infection », alerte les chercheurs, incapables d’estimer le nombre de virus inconnus présents dans la région.


Les prochaines observations de la dangerosité du permafrost devraient conduire les scientifiques à forer plus bas, jusqu’à 600 ou 700 mètres. Pour la Terre aussi, le propre des grands secrets est d’être bien enfouis.


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mercredi 26 août 2015
Selon les informations du Monde, près de 100 cas ont été signalés depuis le début du mois d'août dans le pays, dont 25 mortels. Ce regain de vigueur du virus inquiète alors que des millions de pèlerins doivent se rendre à La Mecque fin septembre.

C'est dans le principal hôpital de Riyad, le King Abdulaziz Medical City, que cette nouvelle flambée de MERS-CoV (le coronavirus du Moyen-Orient) s'est déclarée au mois de juin, explique Le Monde. Une flambée suffisamment inquiétante pour que l'OMS, l'organisation mondiale de la santé, décide d'envoyer ses experts sur place cette semaine.

Le Coronavirus du Moyen-Orient a été découvert il y a trois ans, il a déjà fait 1445 victimes dont 35% sont mortes, le virus est en effet plus létal que le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère 10 à 15% de mortalité). L'animal-réservoir à l'origine de l'épidémie serait vraisemblablement le dromadaire. Le virus qui provoquent de graves infections respiratoires se transmet d'hommes à hommes par des contacts rapprochés (membres d'une même famille) ou lors de soins médicaux, comme dans le cas de l'hôpital de Riyad.

La crainte est donc de voir le virus -contre lequel il n'existe actuellement ni traitement ni vaccin- sortir du cadre hospitalier dans lequel il prolifère en ce moment et se propager à d'autres villes du pays, et ce alors des millions de pèlerins sont attendus à partir du 21 septembre à La Mecque. Le risque serait alors que la maladie arrive sur le continent africain dont les infrastructures défaillantes avaient déjà permis à Ebola de prospérer pendant des mois.

Lueur d'espoir néanmoins, il y a une semaine environ des chercheurs ont annoncé avoir testé un vaccin expérimental réalisé à partir d'ADN sur des singes. Un succès qui permettra sans doute dans les mois ou les années qui viennent de créer un sérum contre le MERS-CoV destiné cette fois-ci à l'homme.

Source © Le Monde
mardi 11 août 2015
Le risque est « réel », assure un rapport du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) lundi 10 août : le viru zika, proche de ceux de la dengue et du chikungunya, pourrait se répandre en France métropolitaine. 

Transmis par des moustiques du genre Aedes (dont le moustique tigre), il provoque fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées, voire des complications neurologiques.

Le virus tire son nom d’une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Il a été à l’origine d’une première épidémie dans les îles Yap en Micronésie en 2007, avant de se propager en 2013-2014 en Polynésie française, puis au Brésil depuis le début de cette année. Aucun traitement ni vaccin n’existe à ce jour contre cette infection mal connue, dont les études sérologiques ont montré que l’infection n’était symptomatique que dans moins d’un cas sur cinq.

Le HSCP estime que le risque est particulièrement élevé dans les départements métropolitains déjà colonisés par le moustique tigre. On en comptait une vingtaine en juin, pour la plupart situés dans le sud-est et le sud-ouest de la France, à l’exception du Rhône, de l’Isère et de la Saône-et-Loire.

Epidémie en Polynésie

Le zika pourrait se diffuser de la même manière que le chikungunya, via des vacanciers partis dans des zones où sévit le virus, notamment les départements français d’Amérique (Guadeloupe, Martinique et Guyane). Importée dans l’Hexagone, l’infection se propagerait ensuite via le moustique tigre.

Le HCSP recommande de prendre des mesures de lutte antivectorielle, du type de celles prises pour lutter contre le chikungunya aux Antilles. Parmi celles-ci figure l’isolement des cas suspects ou confirmés pendant la période fébrile sous moustiquaire ou dans un local avec fenêtres fermées, pour éviter la contamination de nouveaux moustiques. Mais les symptômes du zika, qui se confondent avec celui d’autres virus, restent difficiles à identifier, rendant complexe un isolement des sujets.

L’épidémie de 2013-2014 en Polynésie française avait touché environ 32 000 personnes, selon des estimations citées par le HCSP. Parmi les personnes infectées, 72 avaient présenté des complications neurologiques graves dont 42 syndromes de Guillain-Barré, un syndrome qui peut se traduire par une paralysie des membres et de la face. Dans les cas les plus graves, ce sont les muscles de la déglutition et de la respiration qui sont atteints.

Source © Le Monde






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mardi 16 juin 2015
Un Allemand de 65 ans est mort samedi 6 juin dans un hôpital d’Ostercappeln (ouest), d’une maladie des poumons à la suite d’une infection par le MERS coronavirus (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) qu’il avait contracté en février lors d’un voyage dans la péninsule Arabique, ont annoncé mardi 16 juin les autorités médicales allemandes.

Les quelque 200 personnes avec lesquelles il avait été en contact ont subi des tests et aucune n’a été contaminée, a précisé le ministère régional de la santé de Basse-Saxe.

Le sexagénaire était revenu en février d'un séjour aux Emirats arabes unis. C'est là qu'il a « probablement » contracté ce virus, en visitant un marché aux animaux où il a vraisemblablement été en contact avec des dromadaires, connus pour être porteurs du MERS, selon le ministère.

Une urgence de santé publique ?

Deux autres patients, en provenance du Qatar et des Emirats arabes unis et déclarés infectés par le syndrome en 2012 et 2013, ont été traités en Allemagne, selon l’institut Robert-Koch, établissement fédéral responsable du contrôle et de la lutte contre les maladies. L’un d’entre eux est mort des suites de son infection. Le coronavirus a donc fait deux victimes en Allemagne.

La péninsule arabique constitue le principal foyer de la maladie, avec plus de 950 personnes contaminées et 412 décès depuis 2012 en Arabie Saoudite. L'épidémie a également fait 19 morts en Corée du Sud, depuis qu'un premier patient a été diagnostiqué porteur du virus dans ce pays le 20 mai à son retour d'un voyage en Arabie saoudite.

L'Organisation mondiale de la santé a convoqué mardi son comité d'urgence afin de déterminer si cette maladie « constitue une urgence de santé publique de portée internationale », selon un porte-parole. Les résultats de cette réunion devraient être connus mercredi.

Source © Le Monde


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vendredi 5 juin 2015
La Corée du Sud a annoncé vendredi un quatrième cas mortel de coronavirus MERS et cinq nouveaux cas de contamination, alors que des centaines d'écoles sont fermées et que de nombreux Coréens reportent leurs déplacements.

Plus de 800 écoles sud-coréennes ont décidé jeudi de suspendre temporairement leurs cours par crainte d'une transmission du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) entre les élèves.

Au total, jusqu'à 11h00 (02h00 GMT), 822 établissements de l'ensemble du pays ont décidé de suspendre leurs cours, dont 309 écoles maternelles, 417 écoles primaires, 66 collèges, 12 lycées, 5 universités et 13 écoles de formation professionnelle, a annoncé le ministère de l'Education.

Environ 70% des établissements se trouvent dans la province de Gyeonggi, l'une des régions les plus touchées par la maladie. Dans la capitale, Séoul, 24 écoles maternelles, 13 écoles primaires et deux collèges figurent sur la liste des écoles fermées.

Le ministère sud-coréen de la Santé a porté le nombre de cas confirmés à 41, ce qui constitue l'épidémie la plus étendue en dehors de l'Arabie saoudite, avec près de 2.000 personnes placées en quarantaine ou sous observation.

Le MERS est une maladie causée par le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (CoV-MERS), qui est proche du virus mortel du SRAS. Il n'existe pas de vaccin ou de traitement pour cette maladie, dont le taux de mortalité est de 40,7%.


Cette maladie a été découverte pour la première fois en Arabie saoudite en septembre 2012.L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a signalé plus de 1000 cas confirmés de MERS dans le monde, dont plus de 400 décès.

Source © Chine nouvelle



mercredi 3 juin 2015
 Le ministère sud-coréen de la Santé a annoncé ce mardi que deux personnes infectées étaient mortes dans le pays, selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Une femme âgée de 58 ans, décédée tard lundi soir de déficience respiratoire aiguë a été testée positive au coronavirus MERS, a indiqué l'agence qui précise qu'il s'agit du premier cas mortel confirmé de cette épidémie en Corée du Sud. La seconde victime est un homme âgé de 71 ans, dont l'agence affirme qu'il a été testé positif le 28 mai, mais sans préciser la date du décès.

25 cas en Corée du Sud

Plus de 20 pays –dont l'Arabie saoudite, premier foyer d'infection– ont été touchés par ce virus pour lequel il n'existe ni vaccin, ni traitement. Selon l'agence Yonhap le nombre de cas confirmés de coronavirus MERS en Corée du Sud a grimpé à 25 mardi.

En Corée du Sud le premier cas avéré de coronavirus MERS, un virus plus mortel mais moins contagieux que celui du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003, avait été constaté le 20 mai.

400 morts en Arabie Saoudite

Selon le ministère de la Santé, 682 personnes ont été exposées directement ou indirectement au virus. Elles ont été placées en quarantaine ou en observation. Les infections sont imputées à un homme de 68 ans diagnostiqué deux semaines après son retour d'un séjour au Moyen-Orient au cours duquel il a passé deux jours en Arabie saoudite, pays qui a enregistré plus de 400 cas mortels depuis 2012.

Les autorités sud-coréennes sont accusées d'avoir tardé à prendre des mesures pour identifier les porteurs potentiels après le diagnostic du premier infecté. Elles sont aussi critiquées pour n'avoir pas empêché un porteur probable de se rendre en Chine. Cet homme de 44 ans, dont le père était porteur du virus, avait passé outre les consignes de prudence et pris l'avion pour Hong Kong et la Chine continentale avant d'être déclaré contaminé vendredi.

lundi 1 juin 2015
Le nord-est de l’Asie est actuellement confronté à une épidémie de coronavirus MERS (syndrome respiratoire du Moyen Orient). D’après les autorités sud-coréennes et chinoises, 18 personnes ont contracté le virus, et 700 sont actuellement placées en observation. A ce jour, aucun décès n’a été constaté.

A l’origine de cette épidémie, un Sud-Coréen de 68 ans, qui a séjourné au Moyen-Orient, notamment en Arabie saoudite, foyer de la maladie. Il a contaminé plusieurs personnes de son entourage ainsi que des personnels de santé.

Les responsables sanitaires sud-coréens se veulent rassurants. “Il ne devrait pas y avoir de décès, a estimé Kim Woo-joo, responsable du centre de prévention des maladies infectieuses. Il a ajouté que “sur les 18 personnes infectées, 5 (étaient) dans un état grave. Elles ont été placées sous assistance respiratoire.”

La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a convoqué ce lundi une réunion d’urgence. Elle a accusé les autorités sanitaires de n’avoir pas pris suffisamment tôt les mesures nécessaires pour contenir l‘épidémie. Une des personnes infectées a ainsi pu voyager en Chine avant d‘être placée en quarantaine.

mercredi 27 mai 2015
La province méridionale du Guangdong a enregistré 30 cas de dengue cette année, en hausse de 172% en base annuelle, a déclaré mardi la Commission provinciale de la santé et de la planification familiale.

Vingt-sept personnes ont été contaminées en dehors de la province, car les pays voisins d'Asie du Sud-Est ont été fortement touchés par la dengue cette année, selon la commission.

Le premier cas de dengue a été signalé dans la province le 11 avril.

Au mois d'avril, Yu Jingjin, chef de la division de la prévention et du contrôle des maladies de la Commission nationale de la santé et de la planification familiale, a indiqué que les efforts déployés par le pays pour contrôler les épidémies se concentreraient cette année sur la dengue.

Du 1er janvier à début avril, 19 provinces ont signalé 67 cas de dengue, soit une hausse de 42% sur un an.

En 2014, la Chine a recensé environ 46 000 cas de dengue, dont la plupart dans le sud du pays

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
vendredi 13 mars 2015
L’épidémie de fièvre Ebola qui touche l’Afrique de l’Ouest a aujourd’hui franchit la barre des 10.000 morts, selon les chiffres dévoilés hier par l’OMS.

Selon le bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola a franchit la barre des 10.000 morts en Afrique de l’Ouest: 4.162 ont été recensés au Liberia, 3.655 en Sierra Leone, et 2.187 en Guinée, trois des pays les plus touchés par l’épidémie.

Au total, ce sont 24.350 personnes qui ont été affectées par la maladie.
vendredi 27 février 2015
La maladie bovine IBR arrive en Suisse. Les autorités ont mis sous séquestre 30 exploitations dans douze cantons. Incurable chez les animaux, ce virus n'est toutefois pas dangereux pour l'homme.

Deux bêtes ont été testées positifs à l'IBR (rhinotrachéite infectieuse bovine), tandis qu'une troisième présentait un résultat douteux. Ces animaux ont été abattus sans tarder, écrit jeudi l'Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV).

Le virus a été introduit en Suisse par des bovins importés du Tyrol, en Autriche. Les autorités vétérinaires autrichiennes ont informé leurs homologues helvétiques le 17 février dernier.

Durant la période critique, entre décembre 2014 et janvier 2015, 63 animaux ont été importés. Les autorités suisses recherchent toutes les bêtes entrées en contact avec les bovins en question pour les examiner. Une mise sous séquestre implique une interdiction des mouvements d'animaux pour éviter la propagation de la maladie.


Source © ATS  

vendredi 20 février 2015
Attention, le système sanitaire pourrait se gripper. En réaction à l'appel du Samu-Urgences de France et de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui ont dénoncé jeudi une «situation sanitaire critique» dans les hôpitaux, surchargés en raison de l'épidémie de grippe, la ministre de la Santé Marisol Touraine a déclenché à l'échelle nationale le plan ORSAN.

Ce plan prévoit une meilleure organisation de l'offre de soins en situations sanitaires exceptionnelles pour répondre à l'ampleur de l'épidémie de grippe saisonnière. Marisol Touraine, qui s'est rendue dans la soirée à l'hôpital Lariboisière à Paris, a par ailleurs «salué le travail des professionnels de santé et rappelé l'importance de la vaccination, en particulier pour les personnes âgées», a précisé le ministère à l'AFP.

«Sur-saturation comparable à celle de l'été 2003»

La ministre a donné des instructions aux agences régionales de santé pour la mise en oeuvre du plan ORSAN, a ajouté le ministère.

La «sur-saturation des services d'urgence est comparable à celle de l'été 2003», où la canicule avait fait 15.000 morts, a estimé auprès de l'AFP le président du Samu-Urgences de France François Braun. «L'épidémie de grippe et les habituelles pathologies hivernales, particulièrement virulentes cette année, entraînent un afflux massif de patients, âgés, vers les hôpitaux», a détaillé l'association dans un communiqué.

Déjà plus de deux millions de personnes touchées

Le Samu-Urgences de France a ainsi réclamé à la ministre de la Santé Marisol Touraine «le déclenchement du plan ORSAN à l'échelle nationale». Selon l'association, ce plan doit permettre «de renforcer les soins de premier recours et de libérer des lits d'hospitalisation dans les services par réaffectation et/ou déprogrammations d'activités».

«Nous demandons que les hôpitaux rouvrent des lits immédiatement et que la qualité des soins soit la meilleure possible pour gérer cette situation hivernale», a par ailleurs déclaré l'Amuf dans un communiqué, dénonçant «la situation sanitaire catastrophique» des services d'urgences. «Il faut que la classe politique dans son ensemble se rende compte des difficultés que les professionnels de santé comme les malades rencontrent aujourd'hui», a-t-elle estimé.

La grippe saisonnière a déjà touché plus de 2 millions de personnes depuis le début de l'épidémie, parmi lesquelles les plus de 65 ans sont les plus sévèrement touchés, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Source © AFP

mardi 13 janvier 2015
Deux nouveaux cas humains de grippe aviaire H7N9 ont été confirmés lundi dans la province méridionale du Guangdong.

Les deux malades, M. Yang, âgé de 42 ans et Mme Zhu, âgée de 52 ans, se trouvent actuellement dans un état critique, selon la Commission provinciale de la santé et de la planification familiale.

Au début du mois, les autorités du Guangdong et de Hong Kong ont ordonné l'abattage de milliers de poulets après que des volailles exportées du Guangdong vers Hong Kong ont été testées positives au virus.

Le 25 décembre, une femme de 68 ans, habitant Shenzhen et arrivée à Hong Kong deux semaines plus tôt, a été hospitalisée à Hong Kong, atteinte par le virus H7N9.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
mardi 9 décembre 2014
Dans une vaste zone allant de la frontière américaine à 700 km au nord de la Colombie-Britannique (Canada), et de l'océan Pacifique jusqu'à la province de l'Alberta à l'Est, il est désormais interdit de déplacer volailles, viandes, œufs et équipements ou aliments qui ont pu être en contact avec les animaux infectés. 

La mise en place de ce périmètre de sécurité est l'une des grandes mesures adoptées par les autorités canadiennes, en proie à l'épidémie de grippe aviaire. Pour prévenir toute transmission de ce virus H5N2*, qui gagne rapidement du terrain dans le pays et le reste du monde, les autorités sanitaires locales ont abattu quelque 146.000 volailles, appartenant à cinq fermes récemment contaminées par cette souche hautement pathogène.

Mise en quarantaine et indemnisations

Défiant un risque élevé de transmission rapide entre les animaux, le Canada a étendu sa zone de contrôle primaire bien au-delà des lieux actuellement touchés. Et cela, «compte tenu du grand nombre d'exploitations d'élevage de volailles situées dans le sud de la Colombie-Britannique», a indiqué Harpreet Kochhar, chef vétérinaire de l'Agence canadienne des inspections des aliments (ACIA).

Il y a une semaine, la découverte de volailles mortes dans deux élevages de la vallée du Frazer avait mené à la mise en quarantaine de ces exploitations, puis à l'isolement dans les jours suivants de trois autres fermes. Les exploitants des fermes concernées seront indemnisés d'ici 6 à 10 semaines à la pleine valeur marchande des volailles.

*Le virus H5N2 est un sous-type du virus de la grippe aviaire dont on sait qu'il affecte les oiseaux sauvages et domestiques et qui en raison de son caractère hautement pathogène a un taux de mortalité élevé dans les élevages. La grippe aviaire de type H5N2 est très faiblement transmissible à l'être humain, contrairement au virus H5N1.
lundi 8 décembre 2014
La ville de Shanghai a signalé samedi un cas de grippe aviaire H7N9 .

L'homme atteint par la maladie est âgé de 38 ans. Il s'agit d'un habitant local portant le nom Sheng, a confirmé la Commission de la santé et de la planification familiale de Shanghai dans un communiqué.

Il reçoit actuellement des traitements actifs, selon la commission.
lundi 1 décembre 2014
Une accélération de l’épidémie ou un rattrapage comptable ? La question reste posée après la publication des derniers chiffres alarmants de  l'OMS. Selon l’organisation onusienne, on dénombre 1.200 morts supplémentaires en Afrique de l'Ouest depuis son précédent bilan datant de mercredi.

Prise en compte de cas non signalés?

16.169 personnes ont été contaminées par le virus Ebola et 6.928 d'entre elles sont mortes dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés.

Le précédent bilan publié mercredi pour ces trois pays, établi par l'OMS, faisait état de 5.674 morts, mais le nouveau bilan pourrait inclure des cas mortels non signalés.
jeudi 13 novembre 2014
Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) daté du 9 novembre, sur 14 098 cas enregistrés, 5 160 personnes sont mortes de l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola.

La barre des 5 000 victimes du virus Ebola a été franchie. La fièvre hémorragique est jugé responsable de 5 160 morts pour 14 098 cas enregistrés, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), datant du 9 novembre et publié mercredi 12 novembre.

Lundi, l'ONG Médecins sans frontières a annoncé pour la première fois depuis le début de l'épidémie "une diminution du nombre de patients d'Ebola" dans ses centres de soins au Liberia. L'ONG a tout de même prévenu que "ce déclin du nombre de cas pourrait cependant n'être que temporaire, comme il l'a été à deux reprises en Guinée, avant d'être suivi d'une reprise de l'épidémie".

Au Mali, deux personnes - un ressortissant guinéen et un infirmier malien qui l'avait soigné - sont mortes du virus Ebola ces derniers jours dans une clinique de Bamako. Un médecin malien, considéré comme un cas suspect après avoir été en contact avec ces deux cas, a été mis en observation et plusieurs dizaines de personnes placées en quarantaine.

Source © AFP/ OMS



vendredi 10 octobre 2014
L’Europe se prépare à Ebola car plusieurs cas apparaissent ici et là. 

En France, un bâtiment en banlieue parisienne, à Cergy-Pontoise, a été bouclé pendant une heure et demie dans la soirée d'hier. Un jeune homme africain a présenté des symptômes semblables à ceux du virus, mais c‘était une fausse alerte.

A Leipzig en Allemagne un employé soudanais de l’Onu est actuellement traité. C’est le troisième patient hospitalisé dans ce pays :

“Il est arrivé à 5 heures du matin dans un vol médicalisé spécial, explique Thomas Gruenewald, médecin. Il est dans un état stable mais très critique.”

 En Macédoine un Britannique est mort à l’hôpital, il présentait des symptômes du virus. Son hôtel de Skopje a été bouclé, avec le personnel à l’intérieur et un autre Britannique. A Prague un Tchèque revenu du Liberia est sous surveillance, tout comme ici en Australie une infirmière revenue de Sierra Leone.

Source © 2014 euronews

Un cas suspect à l'hôpital Bichat de Paris


Nouvelle alerte en France. Une femme hospitalisée à l'hôpital Bichat, à Paris, a été placée en chambre stérile pour un cas suspect d'Ebola, selon les informations d'Europe 1, vendredi 10 octobre. L'hôpital Bichat fait partie des douze établissements accrédités par le ministère de la Santé pour accueillir les cas suspectés ou avérés de la maladie, comme l'expliquent Les Echos.

Le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Institut microbiologie et maladies infectieuses de l'Inserm, a confirmé l'existence de ce cas probable sur RMC, qui ajoute que la femme revenait du Liberia.

"On ne commente pas les suspicions, a réagi le ministère de la Santé. Si un cas d'Ebola venait à être confirmé en France, il ferait l'objet d'une information publique immédiate, ce n'est pas le cas pour l'instant".

Elle aurait contracté le virus en Afrique

Cette malade aurait contracté le virus en Afrique, précise Europe 1 sans plus de précisions géographiques, et aurait subi un interrogatoire de l'Institut de veille sanitaire. Pour le moment, ce cas n'a pas été confirmé. Des prélèvements ont été envoyés à l'Institut Pasteur de Lyon (Rhône) pour des analyses. Les résultats seraient attendus vendredi dans l'après-midi. Là encore, cet établissement n'a pas confirmé ni démenti l'information à francetv info.

Jeudi après-midi, un bâtiment de la Ddass a été bouclé durant quelques heures, à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), après le malaise d'un homme présentant des symptômes ressemblant à ceux provoqués par le virus. L'alerte a finalement été levée, la personne en question n'étant pas porteuse du virus. Au début du mois, des chercheurs américains ont estimé que l'épidémie d'Ebola avait de fortes chances de toucher la France dans les prochaines semaines.

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